Technicien sans Frontières en Gambie : Stijn, électricien, partage son expérience

Par le biais de notre Fondation Techniciens sans Frontières, nous envoyons régulièrement des techniciens dans des pays en voie de développement pour qu’ils partagent leur savoir-faire technique avec les communautés locales. Découvrez le récit de Stijn et de dix autres techniciens de chez Geysen qui se sont rendus en Gambie pour installer, avec l’aide d’étudiants locaux, des panneaux solaires sur une école ainsi que l’électricité pour 72 salles de classe.

techniciens sans frontières Geysen

Faire la différence grâce au savoir-faire technique

Avec le projet Techniciens sans Frontières, nous œuvrons pour un monde meilleur et un développement durable en collaboration avec des organisations humanitaires et à but non lucratif. Nous formons les communautés locales afin qu’elles puissent travailler en toute sécurité par la suite. Les techniciens qui participent à ces projets partagent volontairement leurs connaissances et leurs compétences avec les communautés locales, comme l’a fait Stijn. Lorsqu’on lui a proposé d’accompagner quelques techniciens en Gambie pour partager sa passion et ses connaissances techniques, il s’est immédiatement engagé.

Le projet de volontariat en Gambie

Notre projet de volontariat en Gambie poursuivait deux objectifs : transmettre des connaissances et faire acquérir des compétences à des élèves du secondaire dans une école technique, et installer l’électricité ainsi que des panneaux solaires dans l’école primaire « The Swallow ». Stijn s’est chargé de la coordination du projet, il a montré aux étudiants comment installer l’électricité, les a guidés et leur a expliqué les règles de sécurité.

Relever les défis liés à la culture

Stijn explique : « La culture en Gambie est très différente de la nôtre : les gens y sont plus détendus, plus décontractés, et on rit plus souvent en travaillant. Mais il y a également eu quelques défis à relever au cours du projet. Ce qui m’a particulièrement frappé, c’est le fait que les gens agissent avant de réfléchir. Par exemple, il fallait trois à quatre heures pour obtenir une pièce de rechange. Ce qui serait alors plus efficace est d’apporter des pièces de rechange supplémentaires au cas où la pièce se casserait à nouveau. Les étudiants se montrent certes créatifs pour trouver des solutions, mais ils pourraient travailler de manière plus structurée. »

Une autre façon de travailler

Stijn explique : « En Gambie, on ne travaille pas du tout de la même manière qu’en Belgique. Leurs connaissances en électricité sont également limitées. Par exemple, les étudiants et les enseignants savaient ce qu’était un voltmètre, mais ignoraient comment l’utiliser. Ils ne connaissaient que très peu les notions de mise à la terre ou de fusibles, qui sont pourtant considérées comme des connaissances de base en matière d’électricité dans notre pays.

Même les règles de sécurité étaient pratiquement inexistantes. Les électriciens faisaient souvent des pontages, une pratique que nous déconseillons fortement en Belgique. Les pontages augmentent les risques d’incendie, d’électrocution et de court-circuit. Nous avons donc vraiment insisté sur la sécurité lors de travaux d’électricité ».

« Après mon voyage en Gambie, j’ai appris à relativiser. Désormais, je m’inquiète moins pour des choses sans importance, car finalement il y a toujours une solution. »

Une expérience enrichissante pour les techniciens

Stijn explique : « La collaboration entre les communautés locales et les autres membres de l’équipe s’est très bien déroulée. Ils parlaient bien anglais, ce qui nous a permis de communiquer facilement les uns avec les autres. Parfois, on avait vraiment l’impression de se connaître depuis des années. En Gambie, les gens sont beaucoup plus ouverts et chaleureux les uns envers les autres. Nous avons été très bien accueillis. Le soir, après le travail, ou le week-end, il nous arrivait de nous retrouver les uns chez les autres. Il y avait vraiment une bonne ambiance.

D’un point de vue personnel, j’ai également beaucoup appris de mon séjour en Gambie. Tout d’abord, j’ai été confronté à la réalité. En Belgique, on a plus d’opportunités et on peut profiter de plus de luxe, mais on ne s’en rend pas toujours compte. Mon expérience en Gambie m’a appris à relativiser. Je m’inquiète moins pour des choses sans importance, car finalement il y a toujours une solution. Je ne peux donc que vous inciter à faire du volontariat si l’occasion se présente. C’est une expérience très enrichissante, aussi bien pour la population locale que pour soi-même. »

Être technicien chez Geysen et faire du volontariat

Stijn explique : « Les quatre semaines que j’ai passées en Gambie sont passées à toute vitesse. Ce fut une expérience formidable et très bien organisée. Nous avions une personne de contact sur place en Gambie et un logement était prévu pour tous les collègues. Vivre cette aventure entre collègues nous a permis d’apprendre à nous connaître d’une manière très différente. »

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